Définition de SUPPLIANT, ANTE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE -

Prononciation : su-pli-an, an-t'

DÉFINITIONS

1
Qui supplie. Suppliante et prosternée au pied des autels.
Archias, ayant appris que Démosthène, retiré dans l'île de Calaurie, s'était rendu suppliant dans le temple de Neptune
de Charles ROLLIN dans Hist. anc. Oeuvr. t. VII, p. 60, dans POUGENS
Je fus riche autrefois ; mon banquet opulent N'a jamais repoussé l'étranger suppliant
de André CHÉNIER dans le Mendiant.
Il se dit, dans le même sens, des choses.
Ne rougis point de prendre une voix suppliante
de Jean RACINE dans Phèdre, III, 1
Son maintien suppliant, ses remords, ses malheurs
de Jacques DELILLE dans Parad. perdu, x.
Ses regards presque suppliants lui demandaient une réponse favorable
de Anne Staël-Holstein, dite Mme DE STAËL dans Corinne, x, 6
2
Nature : nm et f Celui, celle qui supplie.
Si, contre notre usage, Il faut d'un suppliant emprunter le visage....
de Jean RACINE dans Mithr. III, 1
La piété envers les étrangers, le respect pour les suppliants, le caractère inviolable qu'imprimait la mort aux volontés dernières
de Jean-François MARMONTEL dans Oeuvr. t. IX, p. 315
Sémantique : Fig.
Ses mains tremblantes serraient les miennes, et je puis dire que ses beaux yeux étaient en suppliants attachés sur les miens
de Jean-François MARMONTEL dans Mém. III
3
Particulièrement, il s'est dit des personnes qui présentaient une requête pour obtenir quelque grâce en justice ou auprès du souverain ; aujourd'hui on dit requérant.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Pompeius devenu un miserable suppliant d'un roi d'Egypte
de Michel de MONTAIGNE dans I, 65

Termes proches de SUPPLIANT, ANTE